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Les Armes d'Aguatèbia

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Les Armes d'Ayguatèbia

Les Armes d'Aguatèbia

Une église sur un pont à trois arches soutenue d'une rivière courante en pointe.
Ces armes sont données par le sceau des consuls apposé à un acte de 1611.
 Aiguatèbia, seigneurie de la cathédrale d'Urgell, a donné le jour à saint Ermengol, évêque de ce siège de 1010 à +1034.
Nous voyons donc dans ce blason la cathédrale d'Urgell et le pont de Bar dont les travaux provoquèrent la chute et la mort de saint Ermengol.

Superficie et situation géographique

Les deux villages d'Ayguatèbia et Talau ont fusionné en 1983, pour tenter d'enrayer une dépopulation galopante. Cela fait, pour la nouvelle commune, une superficie totale de 2974 hectares, en plein coeur des Garotxes du Haut-Conflent. situé à 1365 m d'altitude. Le terme de Garotxes désigne une région de montagne accidentée, rocheuse, peu propice aux cultures.

L'aridité des terres a fortement contribué à la dépopulation, tout comme les difficultés d'accès : depuis Olette, il faut emprunter la route étroite et sinueuse qui mène également à Railleu et Sansa, et on a un peu l'impression de se trouver au bout du monde, sauf lorsque la route nationale est coupée à Thuès et que les gens s'aperçoivent tous en même temps que l'on peut aller de La Llagonne à Olette en passant par les Garotxes.

La nouvelle commune est arrosée par la rivière de Cabrils et par celle des Pujols. Peu de verdure, à l'exception notable de la forêt domaniale de Clavera et de celle des Llançades, au sud, là où se trouvent également les plus hauts sommets : La Tossa d'en Maig (2034 m.), le pic de Figuema (2032 m.) et le pic de Clavera (1995 m.). A noter quand même, au nord-ouest, le pic de la Soucarade, qu culmine à 2006 mètres.

Communes limitrophes : Canaveilles, Sauto, La Llagonne, Caudiès-de-Conflent, Railleu, Sansa, Oreilla, Souanyas.

Première mention historique et origine du nom




1. Ayguatèbia : première mention en 958 sous la forme Aqua tebeda = eau tiède (Aquatepida en 959), qui renvoie à une source d'eau tiède existant alors sur le territoire.

2. Talau : première mention en 874 sous la forme Villa Talatio, Talacho en 876, puis au Xe siècle Talazo, Talaz, Talaxo. L'étymologie la plus souvent retenue est une racine pré-romane TAL, signifiant "front de colline, rebord de falaise".

Les recensements

2000

1990

1982

1901

1836

46

45

36 (21 + 15)

530 (441 + 89)

706 (556 + 150)

Bref aperçu historique


1. Ayguatebia : D'abord possession des vicomtes de Conflent, l'alleu d'Ayguatebia passa très vite dans les biens de l'évêché d'Urgell, auquel il appartenait encore avant la Révolution. Il faut dire que saint Ermengol (ou Armengol) qui fut évêque d'Urgell, serait né à Ayguatebia.

Pendant longtemps, la population du village a tourné autour de 500 habitants, atteignant même un record de de 556 habitants en 1836. La baisse démographique a commencé à la fin du XIXe siècle, mais sans atteindre des proportions catastrophiques, du moins jusqu'à la première guerre. Par la suite, la chute est vertigineuse : 244 habitants en 1926, 181 en 1936, 95 en 1954, 42 en 1962, pour atteindre 21 habitants en 1982. Le phénomène touche d'ailleurs toutes les communes des Garrotxes.

L'église paroissiale


Passer la souris sur l image
église de 1930 ou cliquer dessus pour avoir son descriptif



Description 

TALAU


Christ du XII

Christ du XVIéme

Vierge Romane

Vierge et San Sebastien du XVIII


Saint Sebastien

 


Fresque

1. Ayguatèbia : l'église est dédiée à saint Félix (sant Feliu) et saint Armengol (sant Ermengol), ce dernier étant très vénéré dans les Garotxes, dont il serait originaire.
 L'édifice  fut construite en 1693 , la sacristie est datée de 1694, le clocher en 1706.

Cette église possède surtout un admirable panneau peint de la fin  du XV° siècle représentant la vierge allaitant


Le retable du maître autel en bois doré de la belle époque baroque catalane attribué à l'atelier de Melair présente:

Saint-Antoine Notre Dame Saint Sebastien
Saint Pierre (Coiffé de la tiare) Saint Félix Saint Ermengol

TALAU

Maitre autel du XVII
    

moine du XVIII Rétable Lateral
2. Talau : Eglise d'époque romane Dédiée à saint Etienne (sant Esteve), c'est une petite église sans grand intérêt architectural. Avec

Une fort belle oeuvre d'art sacré : un Christ "En majesté" classé par les beaux arts du XII° siecle sur une croix ressente (siecle dernier) portant une courone royale au lieu d'une couronne d'épines .C'est vraisemblablement le "Reguavit a ligno deus" (Dieu a régné par le bois) de l'hymne de la passion que l'artiste a voulu évoquer, unissant la mort de Jesus à sa glorification..
C'est une oeuvre frustre mais très émouvante par la simplicité des lignes qui va presque jusqu'à la schématisation et plus encore par cet aspect douloureux d'un visage aux yeux clos, aux lèvres semblant murmurer encore le "consummatum est" et le "Fiat" à la volonté adorable de son Père.


Détail Christ du XII


 Christ du XII


Sa tête couronnée d'une couronne royale est légèrement penchée vers son épaule droite, ses yeux son fermés, le visage exprime une grande lassitude, mais la souffrance n'a pas troublé la sérénité des traits : c'est le "Fiat" amoureux à la volonté de Dieu! Moustache et barbe arrondie laissent apparaître la bouche légèrement entr' ouverte.
Les cote sont dessinées par quelques traits parallèles .Les pied son rivés, chacun par un clou. Ce Christ porte un jupon qui
descend jusqu'au genoux.

Retable Latéral


Maître autel

Dernièrement Lors de travaux de restauration, a été mis à jour une vielle fresque qui doit être restauré ainsi que le retable Latéral du maître autel cette oeuvre a été confié a un maître artisant de Illes-sur-tet
Mr Giorgio Bedani
Entreprise ARCA

(lien en cour de mise a jour)

la restauration du bati au cabinet d'architecte Loeillet Robert et Martinez Pierre de Prades  le tout en partenariat avec Les Beaux Arts de Perpignan

   
les interventions de restaurations des objets de l'église de Talau, sont "limitées" pour le moment au Maître autel.
 
Le retable se trouve dans l' atelier de Mr Bedani pour la restauration et la fin de travaux et la remise en place du retable est prévue pour l'été 2002.
 
Le retable du Maître-autel dédié à St. Etienne est dans un état de conservation assez catastrophique.
La structure en bois est profondément attaqué par les insectes xylophages qui ont, avec leur action, affaibli la structure et provoqué la perte d'éléments décoratifs.
 
Les remaniements, les modifications et les interventions de "manutentions" et de "restaurations" du passé ont profondément modifié les aspects formels et esthétiques de l'œuvre.
L'assemblage du retable et en particulier dans la partie basse (gradins, table d'autel) est exécuté avec panneaux peint provenant d'autres retables et la boiserie (peinte en bleu) qui ferme l'arc triomphal du cœur, fut ajouté probablement au XIXéme siècle.
Entre les colonnes du registre principal à droite et à gauche de la niche centrale, devait exister des panneaux peint, encore existent malgré leur condition de conservation très grave; actuellement sont cachés par des repeint.
La polychromie actuelle n'est pas d'origine et les couches originales que on peut deviner sous les repeints, sont en très mauvais état de conservation: beaucoup de pertes, soulèvements en écailles.
 
Interventions prévues:
1 Traitement insecticide.
2 Consolidation de la structure en bois avec résines.
3 Reconstruction à l'identique des parties manquantes ou irrécupérables.
4 Nettoyage et récupération des polychromies et dorures d'origine.
5 Masticage des lacunes.
6 Intervention picturale
7 Protection au verso du bois.
8 Vernissage/cirage final.
 
Le retable sera successivement remis en place de façon à permettre la lecture intégrale des peintures murales de l'arc du cœur entre-temps restaurées.
 
Pour ce qui concerne la restauration des autres oeuvres un devis a été etabli  , en attente d acceptation de la mairie d'Ayguatebia Talau.

 

Autres monuments et lieux à visiter



Les plus belles balades sont sans doute vers le sud, et l'ascension jusqu'à la Tossa permettra de découvrir un fort militaire élevé à la fin du XIXe siècle. Il ne reste plus grand-chose des églises qui existèrent autrefois dans la Vall del Feu. On pourra cependant voir au mas de Cabrils la petite église romane dédiée à saint Gabriel, et surtout, à Les Plans, l'église Saint-Michel, avec une belle abside ornée de lésènes et d'arcatures aveugles, dites "lombardes".

Les noms les plus portés au XIX° par ordre d'importance.

 

Ayguatebia : Santanach, Botet, Tronyo, Mitjeville, Bonnemaison, Sidou, Bournet, Fondere, Moré, Surjous, Sicre, Laflexa, ....

Talau : Pagès, Demonte, Batlle, Bonamaison, Coupet, Rous, Brunet, Sidou, Balagué, Monet.

XX° siècle
 par ordre alphabétique

Ayguatebia  Talau: Arnoux, Auxach, Aymar, Ayuso, Bosh, Boutet, Boutin, Brugulat, Carreras, Chambeu, Clerc, Collard, Coll,David, Deffosse, Faitg, Farre, Farreign,Gellato, Goze, Grand, Guerre, Hentz, Llaurensy, Marles, Martin, Medan, Minda, Mitjaville, More, Morer, Nolin, Nou, Pages, Pech, Pige, Pla, Planas, Planeilles, Quiles, Quittat, Raaymaker, Rabat, Rouanet, Salvat, Sangerma, Santanach, Sidou, Smith, Surjous, Trabis, Trogno, Vicens, ...., (liste effectue sur annuaire F.T. si votre nom n'apparaît pas m'écrire: Rectification @ )

XXI° siècle
Évolution à ce jour par ordre alphabétique
Nouvellement installé sur la commune: (si votre nom n'apparaît pas m'écrire: Rectification @ )

Garcin, Torras

Renseignements complémentaires





Cabrils





 

 

 

 

 

 

 

 


La légende du Pape Lin.

Saint Lin est considéré comme le successeur de saint Pierre, et il aurait été pape de 62 à 79, avant d'être martyrisé. Une légende des Garotxes le fait naître à Talau, au mas de Cabrils, et son accession à la papauté s'accompagne de faits miraculeux qui rappellent à la fois Moïse et saint Joseph... Racontons  cette légende, nous en ferons ensuite  la critique.(Cf abbé LLOBET).

Lin était un simple laboureur travaillant à la métairie de Cabrils (Hameau faisant partie de la vicomté d' Evol) voisine d'Oreilla .

Un jour, tandis qu'il labourai, des ambassadeurs richement vêtus, arrivant de Rome, lui annoncèrent qu'il était désigné pour succéder au Pontife régnant , gravement malade. Lin, étonné, confondu par cette nouvelle, leur dit : "Je n'ajouterai foi à votre mission que si cet aiguillon se couvre de fleurs et de fruits". Et, à l'instant, l'aiguillon verdit et porta des fleurs et des fruits... mais Lin demanda encore une autre manifestation de la volonté de Dieu sur lui. Avant de m'incliner devant votre message et de vous suivre, ajouta-t-il, je demande qu'il jaillisse dans ce lieu éternellement sec, une source d'eau vive, claire et fraîche. Et, à l'instant, la source jaillit a ses pieds. Convaincu cette fois, il ramena ses bœufs à la ferme, dit adieu à sa mère, suivit les ambassadeurs et, à Rome succéda à Saint Pierre.  

Quelque temps après sa mère vint a Rome lui rendre visite.
Elle était habillée comme les paysannes du Conflent, corsage en velours noir, jupe de laine grossière, coiffe catalane, grosses chaussures au pieds...

L'entourage du nouveau Pape jugeant cette mise trop simple lui fit revêtir une magnifique toilette de dame romaine... Évidemment la pauvre femme n'était pas a l' aise dans ces nouveaux atours. Peut être aussi, certainement même, ces beaux habits aussi vite endosses que choisis, ne tombaient ils pas très bien...

Bref, elle est introduite auprès de son illustre fils qui ne la reconnaît point: "Cette personne, dit il, n'est pas ma mère, enlevez lui toute cette vanité qui lui sied si mal". Ainsi fut il fait et quelques instants après  Lin embrassait sa mère ayant retrouve son costume de catalane (1).

La mère de saint LIN de retour à Oreilla voulut, avant de mourir , aller à Marcevol (commune d'Arboussols, canton de Vinça,P.O.) visiter les parents qui lui restaient. Revenue pauvre de Rome, comme elle y été allée, elle se mit en route. Mais dans le chemin, elle tomba en défaillance et et ne put arriver à Marcevol qu'a dos d'une monture qu'un passant lui avait cédée.
Elle n'y trouva ni parent , ni connaissance... Désolée, n'en pouvant plus, elle s'etendit sur la paille d'une étable et y mourut , tenant à la main un billet où il était écrit qu'in devait batir une église à cet endroit. Le tombeau de la mère du Pape fut appelé par le peuple" le tombeau de la sainte".

 

(1) P.Vidal et monographie manuscrite de sébastien Vaquer, instituteur d' oreilla)